INSAH/CILSS : gestion d’alternatives à l’exploitation des ressources pastorales au Mali

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Dans le cadre de la mise en œuvre de l’étude de capitalisation des initiatives de restauration, de gestion et d’alternatives à l’exploitation des ressources pastorales initiée par le Projet de recherche et innovation pour des systèmes agro-pastoraux productifs, résilients et sains en Afrique de l’ouest (PRISMA), l’Institut du Sahel (INSAH/CILSS) en collaboration avec l’Agence Beige de développement au Niger (Enabel-Niger) a organisé le mercredi 4 au 6 décembre 2024 à Bamako, un atelier de formation pour le renforcement de capacités et la mise à l’échelle des bonnes pratiques et initiatives de restauration, de gestion et d’alternatives à l’exploitation des ressources pastorales au Burkina Faso, Mali et Niger. L’objectif visé est de renforcer les capacités des acteurs du secteur pastoral sur l’utilisation et la maitrise des pratiques techniques et sociales pour l’accompagnement de la gestion des ressources pastorales. 

« c’est pour pouvoir permettre aux différentes acteurs de s’approprier des différents outils que les experts ont développés et permettre de renforcer les capacités des acteurs techniques en charge du pastoralisme sur la maitrise et l’utilisation des pratiques technique sociale pour l’accompagnement de la gestion des ressources pastoralisme au Mali », précise l’expert de capitalisation plateforme INSA, Dr Dagnon Didier Likpeté.

Ce projet PRISMA est financé par l’union européenne et mise en œuvre par trois agence dans trois pays notamment le Mali, Burkina Faso et Niger par l’AECID (Espagne), Enabel (Belgique) et LuxDev (Luxembourg) une période de quatre (04) ans (Janvier 2024-Décembre 2025).

Dans le cadre de l’étude, les experts ont développé un certain nombre d’outils sur la base de bonne pratique et initiative qu’ils ont documenté. « Les outils développés sont des fiches techniques, des capsules vidéo ; des modules des formations pour pouvoir renforcer les capacités de acteurs techniques, sur le terrain également,  des étudiants au niveau des universités », souligne l’expert Likpeté.

Par ailleurs, cette formation a permis de définir non seulement les concepts et le fonctionnement des systèmes pastoraux mais aussi, de Comprendre les causes et manifestations des contraintes de la gestion durables des ressources pastorales. Aussi, Renforcer les capacités des participants sur les pratiques innovantes de gestion des ressources pastorales, les facteurs de succès et leçons apprises et les défis, approches et outils de mise à échelle.

Selon le représentant du comité de nationale du comité inter Etat de lutte contre la sècheresse au Sahel (CONAIL), Boubacar Diarra, cet atelier s’est déroulé en deux sessions et trois modules. Le résultat attendu est de faire l’état de lieu, les causes, les difficultés et les manifestations du pastoralisme dans le sahel particulièrement au Mali.

Ainsi, faut-il rappeler que, environ vingt-cinq (25) cadres et agents des services techniques, des centres de recherches, de projets d’élevages, de représentants d’OSC, d’ONG et d’organisations professionnelles de pasteurs ont pris part à la formation.

Kossa Maïga

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