La migration irrégulière des enfants : Cas de l’Afrique de l’Ouest et du Centre !

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La migration clandestine est l’une des pires formes de travail exercé par bon nombre d’enfants dans le monde et plus particulièrement en Afrique de l’Ouest. Les causes sont multiples et variées et sont généralement d’ordre économiques, financières, sociales, culturelles entre autres. Bien que cette pratique soit attribuée à des majeurs dans certains continent, le cas des enfants est une réalité palpable dans plusieurs pays d’Afrique de l’ouest et du centre.

L’objectif principal du projet JOFA-ACTE est de contribuer à la réduction du travail des enfants ciblant ces pires formes au Mali, Burkina Faso, Madagascar et Malawi conformément aux objectifs du développement durable d’ici 2025-cibles 8.7.

Malgré les efforts inlassables et inestimables réalisés dans la réduction du travail des enfants au fil des années, ces dernières années ont vu les tendances mondiales s’inverser et, aujourd’hui plus que jamais, il est important voir indispensable d’unir nos forces pour accélérer l’action visant à mettre fin au travail des enfants sous toutes ses formes
Sur les 40 à 45 millions de migrants internationaux estimé par l’UNICEF dans cette vaste région, plus de 5 millions sont des enfants et des jeunes âgés de 0 à 24 ans. Selon les pays, les filles peuvent représenter entre 25 et 50 % des enfants sur les routes. Plus de 7 millions d’enfants en déplacement en Afrique de l’ouest et du centre chaque année.Selon l’enquête du 5 juillet 2017 de l’UNICEF, les enfants représentent plus de la moitié des 12 millions de personnes en Afrique de l’ouest et du centre qui se déplacent chaque année ; 75% d’entre eux restent en Afrique subsaharienne et moins d’un sur cinq part vers l’Europe, annonce l’UNICEF.

À noter que, la dernière statistique de l’instat à travers la dernière enquête de l’organisation internationale du travail ( OIT) de 2005, il y a environ 3 millions d’enfants travailleurs au Mali et celle de l’UNICEF révèle qu’il y a 160 millions d’enfants qui travaillent dans le monde soit une augmentation de 8,4 millions d’enfants au cours des 4 dernières années et 79% d’entre eux seraient victimes des pires formes de travail. Au Mali, 2 millions d’enfants travaillent seulement dans les régions de Sikasso, Mopti et Kayes. Face à ces chiffres impressionnants et interpellateurs d’enfants travailleurs malgré les conventions ratifiées ( N°182 par 187 Etats membres ; N° 138 par 176 Etats membres). En plus de ces conventions, le Mali a aussi ratifié plusieurs autres relatives aux droits de l’enfant et de la femme. Hélas, nous sommes de nos jours confrontés au manque d’applications et d’applicabilité des textes regissants le bien être de l’enfant, une priorité à garantir par tous ( parents, éducateurs, employeurs…)

Issa D Morba

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