Le ministre du développement rural à travers son secrétaire général, a procéder ce lundi 28 novembre 2022 à Bamako, au lancement officiel du projet conjoint visant à « renforcer la résiliences des communautés vulnérables à l’insécurité alimentaire, la malnutrition et les effets du changement climatique » dans huit (8) communes prioritaires des régions de Ségou, Sikasso et Bougouni.
« Ce projet que nous lançons ce matin est mis en œuvre conjointement par le PAM, UNICEF et la FAO dans les régions de Ségou, Sikasso et Bougouni sous le financement du Royaume de Suède », souligne le représentant du ministre du développement rural, Daniel Siméon Kelema. Et d’ajouter que, ce projet porte sur des thématiques dont la pertinence n’est plus à démontrer dans notre pays et plus généralement dans la région du Sahel.
En effet, ce projet va permettre de renforcer durablement les acquis des efforts du gouvernement en mettant l’accent sur les capacités de résiliences des communautés et des systèmes faces à ces chocs tout en créant les conditions endogènes de participations, d’appropriation des interventions aussi bien par les élus locaux que par les communautés elles-mêmes.
Selon le représentant du Royaume de Suède, Richard Bomboma ; ce programme conjoint est conforme à la stratégie suédoise pour la coopération bilatérale avec le Mali pour les années 2021-2025. Aussi, il a rappelé que le programme est conforme aux politiques internationales, régionales et nationales et contribuera spécifiquement à la politique nationale sur la sécurité alimentaire la nutrition et à la stratégie nationale de résilience connu sous le nom de « Priorités-Résilience-Pays-Mali » de l’alliance mondiale pour la résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
« Ce projet est financé par le gouvernement de la suédois d’un coût global de deux-cents (23) millions de couronnes suédoises équivalant vingt-trois (200) millions de dollars Américain va durer 4ans et va cibler directement à peu près cent-cinquante-mille personnes et plus d’un millions d’autres personnes indirectement », précise le Andrea Berther, représentante par intérim UNICEF au Mali. Aussi, elle ajoute que, les lancements au niveau local qui ont eu lieu à Sikasso et Ségou au mois de mai dernier, ont démontré un engagement réel des autorités locales pour accompagner la coordination, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de ce projet.
Ainsi, l’exercice de ciblage qui a impliqué l’ensemble des acteurs locaux et quelques représentants des organisations à base communautaires, a été très participatif et à déboucher sur la sélection de cent-quarante-sept villages dans lesquels toutes les activités seront menées de façon conjointe en utilisant les capacités endogènes des communautés, des partenaires nationaux au niveau local et central et les avantages comparatifs des trois agences du Système des Nations Unies FAO, PAM et UNICEF en appui aux efforts du Gouvernement du Mali
Kossa Maïga