Le Programme de Gouvernance Locale Redevable (PGLR+) a organisé sa première du Comité Consultatif National (CCN) ce jeudi 16 mars 23 à Bamako. Il s’inscrit dans un contexte d’une crise sécuritaire, humanitaire et sociale qui a révélé de nombreux défis à différents niveaux du secteur de la gouvernance et à impacté la relation de confiance entre Etat malien et la population.
L’objectif général de cette rencontre est d’orienter et d’impulser la mise en œuvre du PGLR+ au Mali à travers des acteurs externes (Etatiques, non étatiques et collectives) et les partenaires de mise en œuvre directe du Programme. Selon le représentant du ministre de la jeunesse et des sports, chargé de l’instruction civique et de la construction citoyenne, Amadou DiarraYalcouye, le PGLR va contribuer à la restauration et le renforcement du contrat social entre les responsables publiques locaux et les citoyens grâce à l’amélioration d’une gouvernance inclusive et redevable.
Le Programme a 18 partenaires de mise en œuvre, plus de 80 formateurs/coaches et de milliers de jeunes leaders formés et acteurs centraux de la mise en œuvres des activités du programme. « L’évaluation de la première phase a permis des relever des résultats probants et un impact positif sur la participation des jeunes à la gouvernance locale, à la redevabilité sociale et sur la citoyenneté », avance le secrétaire général du ministère de sports, M. Amadou DiarraYalcouye. Et d’ajouter que, dans ce cadre, il est à noter que le programme contribuer fortement l’émergence d’une jeunesse active et impliquée dans la gouvernance locale.
Le PGLR+ va étendre ses activités sur 200 communes dans les régions de Tombouctou, Gao/Ménaka, Mopti et Ségou. Il s’agit d’un Programme qui s’est adapté aux situations mouvantes du Mali, y compris l’insécurité et les violences sur les personnes et leurs biens.
Le PGLR+ s’inscrit dans un contexte de crise sécuritaire, humanitaire et sociale qui occupe le devant de l’actualité du Mali depuis plus d’une décennie. L’ampleur des conséquences sociales, humaines et économiques sur les populations et les institutions de l’Etat interpelle une analyse de ses causes profondes et ouvre une opportunité de refondation du pays basée sur les aspirations des populations à la base, et des perspectives de développement durable, notamment pour les Jeunes femmes et hommes. Le président du consortium Baba Togola, estime que le renforcement d’une gouvernance inclusive dans les zones d’intervention du programme et au-delà, contribue à redynamiser les bases du développement, l’atténuation des conflits et la cohésion sociale.
Par ailleurs, le changement prôné par le PGLR+ s’articule autour de quatre axes de changements. Il s’agit du : élargissement d’un mouvement de citoyens et citoyennes ; augmentation de la transparence et de redevabilité des responsables publics ; amélioration de la performance des responsables et l’institutionnalisation de l’approche.
Ainsi, la deuxième phase du programme se démarque de la première par l’évolution quantitative et qualitative d’un mouvement de 4000 jeunes femmes et hommes vers un mouvement de 19 000 citoyennes, incluant les membres des organisations de provenance des jeunes.
Kossa Maïga
Source : handara