Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet « Tiéssiri Blon », l’ONG WILDAF-Mali, en partenariat avec l’UNICEF et le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, a organisé un atelier de formation sur la parentalité positive et l’égalité de genre. L’événement s’est tenu du mercredi 9 au samedi 12 avril 2025, dans la salle de conférence de la Maison des jeunes de Kati, avec la participation de 150 acteurs de première ligne.
L’objectif principal de cet atelier était de doter les participants des compétences nécessaires pour accompagner efficacement les familles, tout en promouvant un développement sain, équitable et harmonieux des enfants. Cette initiative vise également à favoriser l’adoption de pratiques éducatives respectueuses et à renforcer la lutte contre les inégalités de genre.
Dans son discours d’ouverture, le premier adjoint au préfet du cercle de Kati, Issa Plea, a salué cette initiative qui, selon lui, contribue non seulement à une meilleure compréhension des enjeux liés à la participation des filles à la vie publique, mais aussi à une prise de conscience accrue sur leur rôle central dans la construction d’un « Mali Kura » inclusif. « J’ose croire qu’au sortir de cette formation, vous serez mieux outillés pour accompagner les familles et promouvoir une éducation fondée sur la parentalité positive », a-t-il déclaré, tout en exhortant les participants à un engagement actif durant les quatre jours de travaux.
La coordinatrice du projet, Mme Tiéro Aminata Diarra, est revenue sur les missions de WILDAF-Mali, organisation fondée en 1995 et engagée dans la promotion et la protection des droits des femmes et des enfants. Elle a souligné que cette session de formation est centrée sur le partage de bonnes pratiques éducatives afin de renforcer les compétences parentales dans une approche bienveillante et inclusive.
Représentant le Service Local de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Abréhima GNISSAMA a exprimé sa reconnaissance à l’ONG WILDAF pour cette action en parfaite adéquation avec les objectifs de son département. Il a attiré l’attention sur la persistance des Violences Basées sur le Genre (VBG) dans le cercle de Kati, un des plus touchés de la région de Koulikoro en raison de certaines barrières socio-culturelles. « On ne peut pas passer un mois sans enregistrer des cas de VBG à Kati. Vous devez être de véritables acteurs de première ligne dans la lutte pour leur éradication », a-t-il insisté.
Cet atelier s’inscrit dans une dynamique de transformation sociale où la parentalité positive et l’égalité de genre deviennent des leviers essentiels pour une société plus juste, respectueuse des droits de chacun et tournée vers l’avenir.
GNISSAMA