La coordination des ligues d’athlétisme du Mali a organisé ce samedi 11 janvier 2024 au Stade du 26 mars son conseil national extraordinaire électif. Au cours de cette Assemblée, le Col Oumar Diarra a été élu à l’unanimité pour un mandat de quatre renouvelable. Ce rendez-vous du Conseil électif, c’est une mission, un appel à servir leur discipline et à défendre les intérêts de leurs athlètes, de leurs entraîneurs et de tous ceux qui œuvrent pour l’essor de l’athlétisme au Mali. 

« Je fais appel à chaque acteur : dirigeants, athlètes, entraîneurs, technicien, anciens athlètes, bénévoles, supporters. Chacun de vous a un rôle crucial à jouer dans cette dynamique collective », précise le nouveau élu, Oumar Diarra, avant lancer un appel à l’action. Et rassurer qu’ils ont l’opportunité de redonner à leur sport la vitalité qu’il mérite, de lui insuffler une nouvelle impulsion, un nouveau départ, un renouvellement porté par la solidarité et la détermination.

« Je tiens également à adresser ma reconnaissance à tous les délégués pour la confiance que vous m’avez accordée », remercie le président aux délégués, et leur félicite pour cette confiance qui selon lui, est un véritable engagement collectif, une mission qu’ils devront mener ensemble.

En effet, pour réinventer l’athlétisme malien et de le sortir de l’ornière, le nouveau élu appelle à l’esprit d’unité. Aussi, au-delà de leurs différences, il estime c’est ensemble qu’ils bâtiront une fédération plus forte, avec des bases solides et une vision partagée, fidèle à leurs aspirations communes.

Selon le nouveau président élu, Oumar Diarra : « Nous avons une vision claire et un projet de réformes ambitieuses pour redonner à l’athlétisme malien toute sa force. Nous allons, ensemble, renforcer les fondations de notre fédération, améliorer les conditions de nos athlètes et mettre en place des stratégies de performance concrète pour faire de l’athlétisme malien une référence dans la sous-région et au-delà. »

Cependant, le président Diarra, priorise la formation des athlètes, le développement des talents, la formation continue des entraîneurs et techniciens ainsi que la bonne gouvernance. Et promis que, ce parcours ne sera pas simple mais il sera passionnant.

Ainsi, les délègues sont venues de la région de Kayes, Sikasso, Ségou, Gao, Kidal, Taoudéni et le district de Bamako. Les régions de Tombouctou, Mopti et Koulikoro sont absentes.

Kossa Maïga