L’association malienne de Biosécurité et Biosûreté (AMBIOS) a organisé ce samedi 18 janvier au CICB, son assemblée générale statutaire pour faire le point sur l’année écoulée, de discuter des projets futurs et de prendre des décisions importantes pour le bon fonctionnement de l’association. Au cours de cette assemblée, le Pr Djibril Sangaré a été reconduit président pour un mandat de 5 ans pour un bureau de 15 membres.
« L’objectif c’était d’bord de faire la promotion de toutes les activités qu’on a réussi à mener en termes de biosécurité et Biosûreté au Mali. C’était pour donner les résultats auquel on a abouti et non seulement informer le grand publique mais faire comprendre aux différents acteurs que l’Ambios et les autres partenaires où est-ce qu’en nous sommes présentement et quelles sont les étapes futures ? », Précise le nouveau président de l’Ambios, Pr Djibril Sangaré.
En effet, l’Association Malienne de Biosécurité et de Biosûreté est née de l’union des professionnels travaillant dans le domaine de la biologie médicale, vétérinaire, et de la biotechnologie. Étant donné sa vision et ses missions, elle est une association Nationale, apolitique, savante, non confessionnelle et à but non lucratif. Les domaines d’activités de l’Association s’étalent autours de la gestion globale des risques biologiques et de sa création à nos jours elle a initié et réalisé plusieurs activités dans ce sens.
C’est dans cette optique que l’Association Malienne de Biosécurité et de Biosûreté a œuvré à travers une approche de stratégies multisectorielles et multidisciplinaires a renforcé la gestion des Risques biologiques dans les différents types de laboratoires et les structures de santés au Mali ainsi qu’au niveau sous-régionale.
« Au Mali, nous avons compris que la Promotion et l’essor de la Biosécurité et de la Biosûreté seraient possibles et effectives à travers des renforcements de capacités durables au niveau institutionnel et Gouvernemental », souligne le président de l’Ambios, Pr Djibril Sangaré. Et d’ajouter que, Les activités de formation et de renforcement de capacité dans ce secteur ont contribué à la sensibilisation des problèmes liés aux risques biologiques au Mali.
Aussi, à ce jour, un nombre substantiel de formateur certifiés en gestion de risques biologiques, dans le domaine de l’évaluation des risques biologiques, de la gestion des déchets biomédicaux, de la sélection, l’installation et l’utilisation des hottes de sécurité microbiologique, sont disponibles à travers le pays.
Ainsi, au cours de l’Assemblée, plusieurs personnalités ont été récompensées à travers des remises des attestations pour leurs contritions à la promotion de la biosécurité et de la Biosûreté au Mali, ainsi que les membres du bureau.
Kossa Maïga