LANCEMENT DU PROJET DE REDUCTION DE L’INSECURITE ALIMENTAIRE : Augmentation des revenus des associations des retournés à Bamako

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Le phénomène migratoire est une réalité qui touche toutes les couches de sociale au Mali. Le retour des migrants, souvent dans des conditions difficiles, pose des défis majeurs en matière de réintégration, de création de revenus, et de stabilité sociale. Face à cette réalité, le gouvernement du Mali, à travers le Ministère en charge des Maliens établis à l’extérieur, a fait de la réinsertion des retournés une priorité stratégique. C’est dans cette dynamique que s’inscrivent l’ARIC Sahel et l’ONG Rescate pour lancer ce projet de réduction de l’insécurité alimentaire à Bamako ce mercredi 09 Avril 2025 à l’hôtel Olympe.

« Ce projet vise à appuyer les associations de retournés à Bamako, en renforçant leurs capacités économiques et organisationnelles, afin qu’elles puissent offrir à leurs membres des perspectives d’avenir, ici même, sur notre sol », précise le Délégué général des Maliens de l’Extérieur M. Mahamar Touré. Selon le Délégué Général, il s’agit non seulement d’un appui financier, mais aussi d’un accompagnement technique structurant, garant d’un développement durable et inclusif.

Ce projet est le fruit d’une collaboration étroite entre ONG rescade, aric sahel et l’agence espagnol de coopération internationale pour le développement assure un cadre collective à répondre de manière durable  au défis du développement qui  touche les populations les plus vulnérables du Mali et plus particulièrement les personnes retournés dans les district de Bamako en commune IV, V et VI.

Pour le président de l’ARIC Sahel, Ahoudou Maïga, il s’agira dans ce projet l’accompagnement de six associations agricultures en dotation de mille poulet de chaires ; équipement adéquat en matériel pour les soins ; abreuvoir d’alimentions enrichie de qualité.

Par ailleurs, cette initiative est parfaire cohérence avec les priorités du Gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de migration (PONNAM) et de la politique nationale d’emploi.

Selon la représentante de la coopération espagnole, Jaine Puyoles : « Ce projet ambitionne de créer non seulement des opportunités économiques mais aussi de redonner d’espoir et dignité à des femmes des gens qui malgré de bas migratoire douloureux ont choisi de reconstruire leur vie ici chez eux »

Ainsi, avant de les exhorter à travailler en synergie, dans un esprit de transparence, de responsabilité et de solidarité, le Délégué Touré insiste que, la réussite de ce projet dépendra de l’engagement de toutes les parties prenantes: autorités locales, organisations de la société civile, partenaires techniques et financiers, et les bénéficiaires eux-mêmes.

Kossa Maïga

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