Le ministre de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille a présidé ce vendredi 20 décembre 204 au CICB, la cérémonie de lancement de la campagne des « 16 jours d’activisme » contre les violences faites aux femmes et aux filles. Le thème retenu cette année est : « rôle et responsabilités de la failles et de la communauté dans la protection des valeurs pour l’abandon des violences faites aux femmes et aux filles au Mali. », selon la directrice du programme nationale VBG, Dr Keita Fadima Tall, en 2012 le Mali était à 2000 cas de VBG contre en 2023, plus de 15 000 cas de VBG.
« En matière de VBG, le cas du Mali est très sérieux. Le VBG c’est un problème de santé publique au Mali », alerte la directrice Tall. Et d’ajouter qu’en 2012 le Mali était à 2000 cas de VBG en 2023, c’est plus de 15 000 cas de VBG enregistrés.
La cérémonie de ce jour, c’est un événement international qui rentre dans le cadre de la campagne de 16 jours d’activisme qui est lancé chaque année du 25 novembre au 10 décembre à travers le monde.
Pour elle, c’est n’est pas la réalité du pays. Selon lui, il y a beaucoup de cas qui sont restés sous silences.
Par ailleurs, les efforts mis en place ont été également présentés ce jour dont les efforts du gouvernement, des partenaires techniques et financiers et les efforts de la société civile. Aussi, sur plan institutionnel et juridique, la constitution a été révisé en 2023, le code pénal a été également révisé et prit en compte les VBG.
A ce jour, plusieurs centres de prises en charge ont été mises en place dans les structures de santé, dans le CSRF et les hôpitaux. Des comités des veilles ont été mis en place dans les villages qui veillent sur ce VBG et qui essayent de prendre en charge et faire le référencement.
Ainsi, le VBG concerne tout le monde, chacun à son niveau doit lutter contre le VBG, revoir en arrière nos valeurs sociétales positives qui sont là et essayer de les promouvoir pour lutter contre le VBG.
Kossa Maïga