La valorisation de l’alphabet N’ko: Plus de trois millions (3 000 000) de personnes sait lire et écrire en N’KO

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N’ko Fédération a organisé ce jeudi 12 décembre 2024 à Bamako une journée d’information et de sensibilisation pour la valorisation de l’alphabet N’ko, des langues nationales et des cultures du Mali. Ousmane Badja Coulibaly, président de la N’ko, a estimé que plus de trois millions de personnes sait lire et écrire en langue N’ko.

« Le N’ko n’est pas une langue c’est plutôt une écriture. Les apprenants des N’ko, 83 sont des adultes et 17 % sont des jeunes », précise le président de N’ko Fédération, Ousmane Coulibaly, avant de solliciter l’Etat malien afin de promouvoir et renforcer l’écriture N’ko.

En effet, les participants sont venus non seulement de partout au Mali mais aussi du Sénégal de la Guinée. Des personnalités renommées dans le milieu n’ko tel que, Mamadou Karambé ; Mamadi Keita, ainsi que des représentants AMALAN, tous on contribuer à sensibiliser et entretenir les participants à cultiver la paix et insistent de continuer à apprendre le N’ko.

Le représentant de AMALAN, après avoir dévoilé les missions de l’amalan qui est de promouvoir les langues nationales, a aussi souligné et féliciter les membres de N’ko. Il affirme que AMALAN et N’ko ont tous les mêmes missions et cherches aussi les mêmes objectifs.

Selon Seydou Idrissa Traoré, participant, tous les gens qui ont les sentiments  les gens qui ont le patriotisme ont besoin de renforcer le mouvement N’ko. Il témoin que, l’écriture N’ko est typiquement africaine.

Faut-il rappeler que, l’histoire de l’alphabet N’ko est inventé par Souleymane  Kanté depuis 1940. Cela a commencé lorsqu’il a appris que les africains n’ont pas d’histoire ou d’écriture. C’est en ce moment qu’il a inventé cette écriture N’ko.

Par ailleurs, le président de N’ko Fédération, Ousmane Coulibaly, à son tour, a interpellé a jeunesse malienne et le ministre de sport de faire en sorte que la jeunesse étudie le n’ko à tous les niveaux et d’ouvrir des centres de formation pour accélérer le niveau de formation et encourager la généralisation de l’apprentissage de la formation.

Au cours de cette rencontre, il s’agit également d’élargir les conseils des sages qui ont pratiquement de plus de 80 ans. Ils sont venus notamment de Bamako, Sikasso, Gao, Tombouctou, Kayes. Ils sont plus d’une cinquantaine qui font partie aujourd’hui du Kanda (Conseil de sages). Ainsi, le Kanda ou le conseil de sages, c’est un regroupement organisé chaque année pour faire le bilan leurs activités.

Kossa Maïga

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