C24: Soutien constant et renouvelé à l’intégrité territoriale du Maroc

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Plusieurs pays ont réaffirmé devant l’ONU, leur soutien indéfectible à la marocanité du Sahara et à la proposition d’autonomie comme seule solution de règlement du différend régional du Sahara qui oppose le Maroc, et l’Algérie à travers son proxy le « polisario », lors du Comité des 24 (C24) de l’ONU. Chacun d’entre eux, soulève des aspects et des arguments qui justifient leur choix de soutenir cette proposition.

Lors de la séance de mercredi, quatre nouveaux pays (Gabon, Liberia, Côte d’ivoire, Gambie) sont intervenus pour apporter leur soutien au Maroc et à sa souveraineté.

Devant les membres du comité des 24 (C24) de l’ONU, la représentante du Gabon, Rita Nanette Kambangoye Ankassa, a souligné le soutien de son pays au plan marocain d’autonomie qui offre des perspectives « crédibles et rassurantes » pour mettre fin au différend régional autour du Sahara.

« Le Gabon salue et encourage l’initiative marocaine d’autonomie, car elle présente des perspectives crédibles et rassurantes permettant non seulement de mettre fin à l’impasse politique actuelle, mais aussi de parvenir à une solution politique acceptable et négociée », a-t-elle déclaré.

Elle a rappelé que  plus d’une centaine de pays ont marqué leur soutien à la proposition du Maroc pour le règlement de ce différend, relevant qu’il a aussi le soutien du Conseil de sécurité dont les résolutions successives ont toujours affirmé la crédibilité de cette initiative.

La diplomate gabonaise a, en outre, salué les efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, qui “œuvre incessamment en faveur de la relance du processus politique sous les auspices exclusifs des Nations Unies”.

“Son engagement pour la réussite de sa mission se distingue à travers les visites qu’il a effectuées, au cours de l’année 2022, au Maroc, en Algérie, en Mauritanie et dans les camps de Tindouf, ainsi qu’à travers les consultations bilatérales informelles qu’il a menées durant le mois de mars » dernier, a-t-elle fait valoir.

Dans ce sens, elle a estimé que ce regain diplomatique est un signe « encourageant » pour la reprise du processus des tables rondes autour des quatre participants, en l’occurrence le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario”, invitant toutes les parties à s’engager tout au long de ce processus, dans un esprit de compromis, en vue de parvenir à une solution politique au différend régional sur le Sahara marocain, tel que recommandé par les résolutions du Conseil de sécurité.

Le Liberia a réaffirmé son « soutien indéfectible » au plan marocain d’autonomie au Sahara, le qualifiant de “solution de compromis la plus sérieuse et la plus crédible” pour mettre fin au différend.

Sa représentante permanente du Liberia à l’ONU, Sarah Safyn Fyneah a déclaré que l’initiative marocaine est conforme au droit international, à la Charte des Nations Unies et aux résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, tout en soulignant que l’intégrité territoriale des pays doit être respectée à tout moment et pleinement défendue.

Sarah Safyn Fyneah a appelé à la reprise des tables rondes sous le même format et avec les mêmes participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario”, et ce conformément à la résolution 2654 du Conseil de sécurité.

Elle s’est également félicitée de l’implication et participation des populations sahraouies à lavie politique du Maroc, évoquant les élections législatives de 2021 qui ont vu un taux de participation élevé de 66,94% à Laâyoune-Sakia El Hamra, 63,76% à Guelmim-Oued Noun et 58,30% à Dakhla-Oued Eddahab, tel que confirmé par les observateurs nationaux et internationaux.

Elle s’est également félicitée de la participation des élus du Sahara marocain dans le séminaire régional du C24 pour le Pacifique pour la cinquième fois consécutive et aux deux tables rondes qui ont eu lieu à Genève en 2018 et 2019.

De son côté, le représentant permanent adjoint de la Côte d’Ivoire, Gbolié Désiré Walfran Ipo, s’est attardé sur l’esprit de compromis qui marque la proposition d’autonomie soumise par le Maroc en 2007, affirmant qu’elle « traduit éloquemment l’attachement du Royaume à une solution de compromis dans le règlement définitif de ce différend régional ».

Dans son intervention, il a affirmé que son pays « se réjouit de la dynamique de soutien international en faveur de cette initiative marocaine, appuyée par plus d’une centaine d’Etat membres des Nations Unies ».

Le plan d’autonomie “confère de nombreuses prérogatives aux populations locales, demeure la solution de compromis pour régler la question du Sahara marocain”, a-t-il fait savoir, notant qu’il est en phase avec le droit international, la Charte des Nations Unies et les résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale.

Pour sa part, le représentant permanent adjoint de la Gambie à l’ONU, Lamin Faati, a souligné la sécurité et la paix au Sahara, et a tenu à féliciter l’approche “constructive et coopérative” du Maroc et son engagement en faveur du dialogue en vue de résoudre le différend régional sur le Sahara.

Il a appelé les autres parties à adopter une “attitude constructive” afin que le processus politique mené sous l’égide de l’ONU puisse avancer vers une solution de compromis.

Tout en exprimant le soutien ferme de la Gambie à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, il a affirmé que l’initiative marocaine est à même de contribuer à la sécurité et à la stabilité dans la région au moment où le Sahel est aux prises avec des défis sécuritaires sans précédent.

L’initiative d’autonomie proposée par le Maroc a été qualifiée de sérieuse et crédible dans les résolutions successives du Conseil de sécurité, y compris la 2654, jouit d’un soutien international notable, a-t-il fait remarquer.

Le diplomate s’est également intéressé dans son intervention au développement et d’investissement dans les provinces du Sud à la faveur du nouveau modèle de développement lancé en 2015, relevant que cette dynamique démontre l’investissement à long terme du Maroc dans la paix et le développement de la région.

“Cette initiative crée sans aucun doute de nombreuses opportunités de croissance économique tout en améliorant le niveau de vie des populations vivant dans la région”, a-t-il déclaré.

Depuis le lancement des travaux du Comité des 24 de l’ONU à New York, une vingtaine de pays (Arabie Saoudite, Emirats arabes unis, Qatar, Sierra Leone, Sénégal, Jordanie, République dominicaine…) ont adressé des messages et ont fait des interventions en faveur de l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc, tout en défendant l’intégrité territoriale du royaume.

Source : Hespress Français – Actualités du Maroc

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