Il peut se targuer d’être le deuxième fils de Bourem, en 2012, après l’épisode de Attaher Maiga en 1959, de siéger dans un Gouvernement Malien. Preuve que le petit péché mortel du développement de Bourem réside dans son incapacité, après 65 ans d’indépendance, à avoir des représentants dans la haute sphère de décisions nationales. En dépit d’un passage éclair d’un troisième ressortissant et d’un autre qui siège encore depuis le début de la Transition.
Lorsque Abdourahamane Oumarou Touré prend les rênes du Département chargé des questions de Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire au Mali, il est revenu par tous, de croire qu’il était simplement dans son moule. Ingénieur Agronome spécialiste en Hydraulique agricole, qualifié dans les domaines comme le développement rural intégré, la topographie, le Génie rural, l’hydrogéologie, le suivi évaluation, l’assistance à la maîtrise d’ouvrage, la consultation en maîtrise d’œuvre, l’administration publique, le développement local et la décentralisation, la Gestion des Projets, c’est un cadre de Bourem pétri de qualités, de compétences et d’expériences dans le développement. Ce qui lui fait épouser, avec exactitude, son signe astrologique, un vrai Gémeaux.
Né il y a 63 ans à Bourem, le pensionnaire des écoles de Bourem à son début, de l’IPR de Katibougou (Mention Bien) et de l’Université d’Alger, avec Mention Très Bien, pour la fin de ses études, a toujours développé un esprit, constamment en action, qui le pousse à analyser, à concevoir et à décortiquer ce qui l’entoure. Il n’aime pas les questions sans réponses et il sait chercher des solutions à tout, un trait de caractère qui fait de lui un homme très cultivé, ouvert à tous et refusant d’abdiquer. N’est ce pas pourquoi il préside, depuis des ans, à la tête de la dynamique Association pour le Développement du Cercle de Bourem (ADCB) qui est parmi les associations nationales de développement qui comptent dans le pays et qui apportent des solutions à ses mandants.
Son passage dans plusieurs zones de développement du Mali comme dans différents cabinets ministériels, au devant également de grandes structures de gestion de développement du pays et depuis quelques semaines, Inspecteur en Chef de l’Environnement et de l’Assainissement attestent d’un background qu’il a su capitaliser et faire partager à sa communauté et à ses concitoyens, partout il fut mis en mission. Comme lorsqu’on le voit militer avec dynamisme et sincérité dans les associations du Nord du pays, dans les périodes difficiles de crise : Alliance des Za- des Sonni et des Askia, ZASIA LASAL TAREY », dont il fut le Porte-parole, COREN en jouant le rôle d’administrateur, «Taoussa Albarka » etc…
C’est donc son côté altruiste qui fait de lui une somme d’unanimité pour être au devant des préoccupations de tous ordres (femmes, jeunes et vieux), Hamani de son petit nom, toujours prêt à intervenir pour aider, accompagner, soutenir…en faisant sienne cette assertion : le problème du développement durable ne se pose pas seulement sous l’angle des droits, mais aussi des obligations et des devoirs.
Alpha Maïga