Réforme du secteur minier : deux projets de loi majeurs pour faire briller l’or aux maliens

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Le conseil des ministres du mercredi 21 juin 2023 a adopté un projet de loi portant Code minier en République du Mali et un projet de loi relatif au contenu local dans le secteur minier. Dans le but de faire profiter les potentialités minières et énergétiques à l’ensemble de la population.

En effet, la Réforme du secteur minier est une des fortes recommandations des Assises nationales de la Refondation. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des trois (03) principes édictés par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi GOITA et qui gouvernent l’action publique, à savoir : le respect de la souveraineté du Mali ; le respect des choix stratégiques et de partenaires opérés par le Mali et la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises.

Aussi, dans le but de faire profiter les potentialités minières et énergétiques à l’ensemble de la population, le Gouvernement a engagé une série de réformes dans le secteur minier. C’est ainsi que furent adoptés, successivement les Codes miniers de 1963, 1970, 1991, 1999, 2012 et 2019.

En dépit de ces innovations, il est apparu des insuffisances de fond pour une amélioration substantielle de la contribution du secteur minier à l’essor économique et social. Ces insuffisances portent essentiellement entre autres sur ; la faible intégration de l’activité minière à l’économie nationale malgré le contexte favorable marqué par la hausse du cours de l’or ; le manque d’inclusivité dans la signature des Conventions d’établissement et l’approbation des avenants introduits par les sociétés minières.

Pour rappel, les projets de loi sont adoptés afin d’apporter des solutions aux insuffisances relevées. Ils réaffirment la souveraineté de l’Etat sur les ressources minérales à travers entre autres : la réorganisation du régime des titres miniers ; la réforme du régime fiscal et financier pour mieux prendre en charge les questions liées au traitement par péage, à la règlementation de charges, à la participation de l’Etat, à l’utilisation des ressources humaines et matérielles locales, au transfert des technologies, à la sous-traitance des entreprises locales.

KM

Source : handara

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