Le Centre d’Assistance et de Promotion des Droits Humains (CapDH) en partenariat avec le Fonds d’Appui au Moteurs du Changement (FAMOC) et l’Ambassade du Royale de Danemark, ont Co organisé du 19 au 21 septembre 2022 à Bamako, un espace de réflexion, d’alerte et d’interpellation sur les droits humains dénommé « TABALEN ». Il s’agit de contribuer à la promotion et au respect des droits humains à travers l’information, la sensibilisation, l’alerte et l’interpellation sur des questions majeurs relatives aux droits de l’homme.
Les droits à la justice et à la réparation des victimes des abus et violences des droits de l’homme peinent à se concrétiser et l’impunité des auteurs demeure une véritable menace pour la paix et la sécurité tant recherchées. Les textes nationaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme demeurent insuffisamment connus par les contribuables. Cette situation constitue un véritable facteur favorisant également les atteintes aux droits de l’homme.
C’est dans ce cadre que le CapDH préconise, pour sa part, une activité novatrice dénommé « TABALEN », financé par l’Ambassade de Royale du Danemark au Mali à travers le FAMOC. Cet espace de réflexion, d’alerte et d’interpellation sur les droits humains se tient sous forme de conférence débat animée par des experts sur les thématiques choisies. Il se déroule en quatre étapes essentielles Il consiste à former, alerter et attirer l’attention des autorités compétentes et des justiciables sur des questions brulantes (dominantes) de l’actualité malienne relatives aux droits de l’homme (lynchage, outrage, arrestations, extrajudiciaires, injures, entre autres.)
Cet espace de réflexion, d’alerte et d’interpellation sur les droits humains de trois jours, s’est déroulé en quatre étapes essentielles. Il s’agit non seulement, des projections des courtes vidéos réalisées en micros-trottoirs et des résultats de sondages d’opinion sur la problématique à traiter, mais aussi, des exposer des panelistes sur la thématiques. Ainsi, des contributions et questions-réponses et des recommandations.
Aussi, au cours de ce trois jours, plusieurs thème ont été traités dont « la loi sur la cybercriminalité et la protection des données à caractères personnels » ; « la protection des victimes et témoins au Mali » ; « les difficultés d’accès aux documentations administratifs » ; « la présomption d’innocence » ; « rôle des jeunes dans la promotion des droits de l’homme, la citoyenneté et la lutte contre l’extrémisme violent ».
Cette activité a réuni pendant trois jours au moins deux cent (200) personnes dont des représentants (es) de l’administration publique et para publique, des organisations de la société civile (OSC) notamment des associations des femmes et des jeunes, des partenaires techniques et financiers, des journalistes, des chroniqueurs, des bloggeurs et autres utilisateurs des réseaux sociaux.
KM
Source: Handara.ml