Dans le cadre d’assurer une bonne préparation de la mise à essai de la formule innovante « Centre d’Éducation Non Formelle à Visée scolaire (CENF-VS) », la direction nationale de l’éducation non formelle et des langues nationales, a organisé un atelier de trois jours qui mettra l’accent sur l’information des différents acteurs de l’AENF étatiques et partenaires en vue de leur appropriation dudit projet.
« La nouvelle vision de mon département en matière d’Alphabétisation et d’Education Non Formelle est de l’adapter aux nouveaux enjeux socio-économiques et environnementaux, sociopolitiques et sécuritaires, toutes choses qui passent par un couplage de l’alphabétisation aux activités socioprofessionnelles, en l’occurrence, les activités génératrices de revenus (AGR) », précise la directrice nationale de l’éducation non formelle et des langues nationales Mme Sylla Fatoumata Hama Cissé. Et d’ajouter que, l’avantage de ce couplage permet non seulement d’améliorer la fréquentation des lieux et centres dédiés à l’alphabétisation, mais surtout d’opérationnaliser la politique nationale d’autonomisation des populations, notamment celle des femmes et des filles qui sont les couches les plus vulnérables.
En effet, selon la directrice Cissé, le projet de recherche intitulé « Un nouveau modèle de classes passerelles pour améliorer l’apprentissage des enfants et des jeunes non scolarisés » dans les six pays membres de la Fondation Karanta en Afrique de l’Ouest qui cible les enfants et les jeunes hors école âgés de 8 à 15 ans, nos cibles, a été fortement apprécié par les autorités du MEN.
C’est pourquoi, il est important de rappeler que ce projet est financé par le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) pour une durée de trente-trois (33) mois, dit-il, est un programme qui se veut innovant et générateur de connaissances pour relever les défis de l’Alphabétisation et de l’Education Non Formelle (AENF) dans la sous-région, dans un contexte de crises sécuritaires, sociopolitiques, sanitaires et de catastrophes naturelles.
Aussi, il est aussi important de rappeler que dans les pays concernés, ces crises ont affecté la scolarisation des enfants et jeunes non scolarisés dont le nombre ne cesse de croître. Par conséquent, elles réduisent considérablement les possibilités et les chances d’atteindre les objectifs de l’agenda 2030 en matière d’éducation.
Ainsi, le projet vise à étudier les pratiques et innovations en cours dans ces pays en vue de bâtir un modèle d’Alphabétisation et d’Education Non Formelle à visée scolaire qui pourrait offrir de nouvelles opportunités au public cible.
Kossa Maïga
Source: handara