Marché Bio et Local : treize mille (13 000) hectares de riz inondé à travers le Mali soit trente mille (30 000) tonnes de riz perdu 

Facebook
Twitter
LinkedIn
P1160180

Pour offrir aux consommateurs un lieu fixe d’achat des produits agroalimentaires de qualité, l’ONG AMSD avec le soutien de ses partenaires, a mis en place un marché physique afin de faciliter l’accès aux produits biologiques pour les consommateurs. Cette 2ème édition du Marché Bio local, vise à faciliter l’écoulement des produits certifiés biologiques à travers un marché physique pour les consommateurs avec la prise en mains de l’application Dolifarm. Malheureusement, les acteurs rencontrent des difficultés dont le changement climatique qui  a conduit à l’inondation de treize mille (13 000) hectares de riz à travers le Mali, soit trente mille (30 000) tonnes de riz perdu.

Malheureusement, selon le coordinateur Koureichy révèle que, cette année, au niveau du Mali avec les grandes inondations, la plateforme a perdu treize (13 000) mille hectares de riz à travers le Mali. Il ajoute que, ces treize mille hectares correspondent à la superficie de huit (8 000) mille producteurs dont plus de mille (1000) femmes. « Ce qui est un grand manque à gagner pour la population parce que, quand on estime le rendement par rapport à ce superficie, ce qui nous ramène de trente mille (30 000) tonnes de riz perdu », regrette-t-il.

Aussi, il avance que, ça interpelle à changer les pratiques et à pratiquer les formes de rizicultures durable résilient au climat et adopter les bonnes pratiques agro écologique.

Faut-il rappeler que, la riziculture est très différents d’autres pratiques agricoles puisse que la riziculture est travaillée sur des espaces aménagés qui sont communs et pratiquement c’est le même système d’irrigation. Ce qui fait que la pratique de la riziculture Bio est difficile dans certaines zones de productions comme l’officie du Niger qui sont le grand grainier de la riziculture.

Pour pallier à l’insuffisance alimentaire M. Koureichy annonce que la plateforme est train de travailler sur les politiques pour voire au niveau des nouveaux aménagements, comment amener l’Etat à faire des aménagements dédiés exclusivement à ce type de production. Il insiste que, ça peut leur aider à produire plus et à satisfaire un besoin national qui tourne autour de trois (3 000 000) millions de tonnes.

Ainsi, la commercialisation des produits bio sur ce point de vente contribuera à la transformation des systèmes alimentaires durable actuels en construisant des réseaux alimentaires, surtout au niveau local.

Kossa Maïga

Sur le même sujet